Julie PIERRÈS /
Virus, je ne sais que penser de toi,
Tu accostes au quai de nos vies,
Assignant implicitement tes lois,
Nous voilà soudainement assouvis.
Tu ne connais ni le temps ni l’espace,
Tu frappes et imposes un rencard avec le réel,
Faisant oublier à certains que la vie est belle,
Tu revendiques fermement ta place.
Je ne peux continuer de te calomnier,
Toi qui fais grandir en moi le désir de balade,
Aspiration n’ayant jamais été aussi enivrante,
Que depuis que tu m’as enfermée.
Notre concupiscence un jour s’emballe, un jour se tait,
Bousculant nos pulsions et nos corps,
Tu nous invite à contempler l’aurore,
J’ose penser que c’est ce qu’il nous fallait.
Le chant des oiseaux devient perceptible,
Dans cette jungle urbaine qui étouffe les âmes,
Tu ouvres la fenêtre et j’aperçois les arbres,
L’amour est partout et l’apaisement accessible.
Julie PIERRÈS
8 mai 2020
Votre commentaire